À ce jour nous n’avons pas trouvé la source du coup d’eau s’étant produit dans le ruisseau entre les chemins Beaudoin et Fernand-Gagnon. L’hypothèse d’un barrage de castors ayant cédé ou démantelé reste, pour l’instant, la plus plausible selon nous. Nous sommes également en communication avec une personne en charge de ce dossier au ministère de l’environnement et elle ne rejette pas d’emblée la possibilité de la présence d’un barrage.
Nous avons réalisé deux analyses d’eau du lac en plus de celle effectuée par une résidente du lac Cameron. La première, le 1er octobre, sur le bord de la rive à proximité du ruisseau, identifie 13 E.coli et 27 entérocoques. La deuxième analyse, le 8 octobre, a consisté à prélever deux échantillons à +/- 30 pieds de la rive. Le premier, vis-à-vis la rivière Maskinongé, identifie 2 E.coli et 2 entérocoques tandis que le deuxième échantillon, vis-à-vis le ruisseau, identifie 2 E.coli et 1 entérocoque. Aussi, lors d’une première inspection du ruisseau nous avons trouvé (et retiré) un raton laveur mort et en décomposition dans le lit du ruisseau.
Mis à part ces résultats d’analyses, et comme mentionné aux responsables de l’AVEC, nous insistons tout de même sur le fait qu’une personne ayant un puits de surface, ou puissant l’eau directement d’un lac, devrait être particulièrement vigilante et prendre l’habitude de faire bouillir son eau avant de la consommer.